L’IPDSR est un Institut d’Université créé le 26 Février 1999 par délibération de l’Assemblée de l’Université dans le but de combler le déficit en connaissances sur les questions de population, de développement et de santé de la reproduction. Sis au Campus BRGM à l’Université Cheikh Anta Diop, il est le fruit du partenariat entre l’Université Cheikh Anta Diop, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l’Union pour l’Etude de la Population Africaine (UEPA) et la Direction de la Planification des ressources Humaines (DPRH) du Ministère de l’Économie et des Finances.

Il fonctionne depuis la rentrée académique 2000-2001 et fait de l’interdisciplinarité son crédo et son viatique. Ce qui lui permet de participer activement à l’intégration des variables démographiques, économiques, sociales et sanitaires, et par-delà à la réussite des projets de développement en Afrique.

 

Depuis lors, l’Institut s'est imposé comme un leader reconnu dans le domaine de la population, du développement et de la promotion de la santé reproductive à travers des recherches de pointe, des programmes de formation innovants et des interventions pratiques.

Par ailleurs, trois raisons fondamentales au moins ont expliqué et justifié la nécessité de créer cet institut  :

    1. Les différentes variables démographiques sont insuffisamment prises en compte de façon systématique et     intégrée dans les stratégies de développement.
    2. Rares institutions universitaires en Afrique francophone dispensent des enseignements de second et     troisième cycles dans le domaine de la population, notamment dans ses rapports avec le développement humain     durable. La conséquence en est l’inadaptation des théories et modèles conçus dans des contextes qui ne     prennent pas toujours en compte les spécificités africaines.
    3. La dispersion de l’enseignement et de la recherche en population entre plusieurs espaces disciplinaires     (démographie, sociologie, biologie animale, médecine, droit, économie, etc.) installe de fait une approche     cloisonnée des questions de population et de développement, hypothéquant la proposition  de réponses     efficientes formulées dans une perspective interdisciplinaire.

Il s’y ajoute que le contexte mondial est aujourd’hui, plus que par le passé, marqué par l’acuité des problèmes de population qui, en plus d’être une dimension dans la problématique du développement, sont devenus un enjeu géopolitique majeur, parce que structurant les relations entre les pays du nord et ceux du sud.

Partant de ces constats ci-dessus, l’IPDSR se fixe comme vocation de :
    - former des spécialistes de haut niveau capables d’appréhender au double plan théorique et pratique les interrelations entre population, développement et santé de  la reproduction ;
    - promouvoir la recherche afin d’éclairer davantage ces questions ;
    - définir des politiques cohérentes de population, les traduire en programmes, les mettre en œuvre et enfin les évaluer.

 

Atouts 

L’IPDSR dispose d’une communauté d'expert-e-s de chercheur-e-s et de praticien-ne-s engagés, déterminés à faire progresser les connaissances, à renforcer les capacités et à influencer les politiques sociales pour promouvoir la santé et le bien-être de toutes les populations, sans exclusion ni discrimination. 

Nos enseignant-e-s et chercheur-e-s ont accumulé une grande expérience dans la conduite des programmes de formation et recherche de qualité relatifs aux questions de Population, Développement et Santé.

Nos étudiant–e-s proviennent de plusieurs pays : Sénégal, Mauritanie, Côte d’Ivoire, Bénin, Togo, Tchad, Cameroun, République Démocratique du Congo, Rwanda, Gabon, Burkina Faso, Niger, Comores, Mali.

Au plan institutionnel, l’IPDSR est partenaire fiable dans l'élaboration des politiques relatives au genre, à la population, à la santé de la reproduction et au développement durable, tant au niveau national que sous-régional